jeudi 28 août 2014

La vague de Todd Strasser


Résumé :
 
"Pour faire comprendre les mécanismes du nazisme à ses élèves, Ben Ross, professeur d'histoire, crée un mouvement expérimental au slogan fort : "La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l'Action." En l'espace de quelques jours, l'atmosphère du paisible lycée californien se transforme en microcosme totalitaire : avec une docilité effrayante, les élèves abandonnent leur libre arbitre pour répondre aux ordres de leur nouveau leader.
Quel choc pourra être assez violent pour réveiller leurs consciences et mettre fin à la démonstration ?"
 
Présentation du livre :
Titre du livre : La vague
Auteur du livre : Todd Strasser
Nombre de pages : 153
Format : Poche
 
Les + et les - :
 
Les + : C'est une histoire vraie.
Les - : .
 
Couverture :

Assez simple, mais précise. Elle définit bien l'intrigue.
MoSn avis :
 
Dans une école, en Californie, un professeur crée le projet "La Vague" pour faire comprendre à ses élèves, le mécanisme des nazis.

C'est ma libraire qui m'a conseillé cet ouvrage car j'étais "en manque".
C'est donc, spectique que j'ai commencé ce livre, et franchement j'ai vraiment aimé.
 
Ben Ross est le professeur d'histoire, genre super intéressant et super sympas. C'est lui qui invente le projet.
 
Laurie est la meilleure élève de sa classe. Elle sort avec David. Leur relation va être importante vers la fin du livre.
 
David, footballer, petit ami de Laurie, on pourrait le croire parfait, mais...
(Pas de fausse compréhension ; JE DETESTE LE FOOT.)
 
Robert, asociale va profiter au max du projet, pour être enfin à la même auteur des autres.
 
  Cela sont un peu, les protagonistes principaux. Mais je préfère de loin jeter mon dévolu sur Alex Cooper et Cari Block.
Je m'identifie surtout à Alex, mêmes si il est un homme...
Alex adore la musique, et il a un sens de l'humour à tomber par terre. Avec Cari, c'est le duo choc des farces !
 
Ce livre nous fait réfléchir. On en sort pas indemne, je vous le garantis !
 
Bref, j'adore cet ouvrage et il a été plus pédagogique que je l'aurais cru.  
 

Une bonne raison de le lire...

Pour se dire qu'il est facile de transformer un petit fasciste du jour au lendemain?
 
Je le conseillerai à...

A tout le monde, personnellement, j'ai adoré, ma mère aussi et aussi mon grand père. En gros, à tout le monde.
 
Livre en ma possession

19/20, coup de cœur inattendu.
 
Petit extrait :
 
Groupe de jeunes :
 
"Brad tapota le dos de Robert et lui dit :
" Tu sais, je suis content que tu sois venu avec nous. "
Robert piqua un fard. Il se tourna vers David.
" Tu peux me dire s'il m'a collé un truc dans le dos ? " lui demanda-t-il, à la suite de quoi tout le monde éclata de rire. "
 
 
Attention, extrait que j'ai recopié pour vous, où Alex et Cari, fon apparition !
 
 
"- Alors, écris un article sur l'absence de nouvelle mode ! lâcha Laurie avant de regarder vers Alex, qui hochait toujours la tête en rythme. Alex ?
A cause de la musique, il ne l'entendit pas.
-Alex ! hurla-t-elle, sans plus de succès.
Finalement, quelqu'un donna un coup au garçon, qui leva la tête, étonné.
-Hein, quoi ? fit-il en enlevant ses écouteurs.
-Alex, on est censé être en comité de rédaction, lui rappela-t-elle en levant les yeux au plafond.
-Sans blague ?
- Bon, où est ta critique de disques pour le prochain numéro ?
-Ah, euh, ouais, la critique, ouais... Ben, en fait, tu vois, c'est une longue histoire. Euh, je voulais la faire, mais, euh, tu te rappelles ce voyage en Argentine ?
De nouveau, Laurie leva les yeux au ciel.
-Bon, c'est tombé à l'eau, poursuivit t'il. Du coup, j'ai du aller à Hong Kong à la place.
Laurie fit face à Cari, l'ami inséparable d'Alex.
-Et j'imagine que tu as été forcé de l'accompagner, soupira-t-elle d'un ton sarcastique.
-En fait, non, répondit-il, l'air très sérieux. Moi, je suis allé en Argentine, comme prévu."
 
 
Puis un autre...
 
 
"-Ce n'est pas drôle d'écrire une critique sur un bon film.
-C'est vrai, confirma Alex le globe-trotter. Ce n'est pas drôle parce qu'on ne peut pas en dire du mal. Mais si le film est nul, alors là, c'est cool. Parce qu'on peut le démolir... gnark, gnark, gnark.
Il se frotta les mains comme un savant fou de série B - son numéro préféré. Il était également très doué pour imiter un véliplanchiste pris dans un ouragan."


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